Sos contre la Révolution

décembre 21, 2008

Marche Lugdunum Suum

Filed under: économie,culture,famille,identité,immigration,philosophie,presse,religion,société — soscontrerevolution @ 8:21

Depuis 1852, chaque 8 décembre et les années précédentes chaque 13 décembre, les Lyonnais(es) illuminent leur ville pour honorer la protection de la Sainte Vierge Marie et le retour de la lumière.

Fête de piété populaire pour le peuple des Gones et des Fenottes,le 8 décembre est devenu depuis le début du XXIème siècle un divertissement commercial sans saveur, donnant lieu à une débauche de sons et de lumières jusqu’à en faire oublier ses racines religieuses. Noyée au milieu des festivités sans liens avec notre Identité Lyonnaise, cette tradition devient un barnum folklorique pour touristes.

Il était temps que le 8 décembre redevienne une fête du peuple Lyonnais qui honore sa Protectrice et c’est donc avec humilité que nous organisons cette année une grande procession silencieuse aux flambeaux.

http://lespetitslyonnais.hautetfort.com/

décembre 13, 2008

Affaire Zemmour : la censure frappe à nouveau sur Internet

Filed under: économie,identité,immigration,presse,société — soscontrerevolution @ 1:29

Eric Zemmour a affirmé, le 13 novembre 2008 sur la chaîne Arte dans un débat intitulé « Tous métis », que les races existent et qu’elles sont reconnaissables « à la couleur de peau ».

Face au tollé médiatique, un internaute a appelé un grand biologiste à la rescousse, Luigi Luca Cavalli-Sforza, père du programme de recherche sur la diversité du génome humain, et a envoyé ses commentaires au site Agoravox qui les a mis en ligne comme si de rien n’était.
Dans un livre-référence intitulé « L’Histoire et la Géographie des gènes humains », ce professeur à Stanford a étudié 120 allèles différents – un allèle est une variation génétique qui correspond à une caractéristique héréditaire. Dépassant la couleur de peau le biologiste a cartographié la « face cachée » du patrimoine génétique. L’étude confirme en tout point qu’au-delà de l’apparence physique, la notion de race ne s’effrite pas mais qu’au contraire elle se précise, les Africains et les Européens apparaissant, selon cette étude, très éloignés.

Et d’ailleurs, aux Etats-Unis les médecins prescrivent souvent des médicaments différents aux Afro-Américains et aux Européens car leurs organismes ne réagissent pas de la même façon.

Mais chut ! Big brother veille !

La diatribe prenant un peu trop d’ampleur, Agoravox, pour éviter ces vérités dérangeantes, s’est rapidement autocensuré en retirant l’article, pourtant rédigé en termes scientifiques. Le site “françoisdesouche” l’a repris (*). Et Polémia a trouvé utile de vous faire connaître cet article censuré.

Source : Polémia.

« Au-delà de la couleur de peau »

Eric Zemmour a déclenché un orage en affirmant sur la chaîne Arte que les races existent, qu’elles sont reconnaissables « à la couleur de peau », et en disant à son interlocutrice Rokahya Diallo : « J’appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire ».

Les réactions ont fusé de tout bord, majoritairement négatives, mais curieusement personne (ou presque) n’a abordé le fond du problème : la question de l’existence des races.
Eric Zemmour lui-même a concédé l’unité de l’espèce humaine. Les races doivent donc, logiquement, être définies comme des sous-groupes de l’espèce humaine. Sur quelle base peut-on délimiter ces sous-groupes ? Sur la base de l’homogénéité génétique. Deux individus seront considérés comme faisant partie de la même race s’ils ont suffisamment de traits héréditaires en commun.

Au XIXe siècle les scientifiques cherchaient ces traits héréditaires principalement parmi les caractéristiques visibles : la couleur de peau, les dimensions de la boîte crânienne, la forme des yeux, l’apparence physique en général. Aujourd’hui encore on parle bien de « minorités visibles », ce qui prouve que cette approche n’est pas morte…

Mais peut-on aller au-delà des apparences ? Les apparences sont parfois trompeuses, et la vérité est souvent cachée.
C’est ici que la biologie moderne vient à notre rescousse. Il est maintenant possible d’identifier précisément certains éléments du patrimoine génétique qui étaient invisibles à l’œil nu. C’est la tâche immense qu’a entreprise le grand biologiste italien Luigi Luca Cavalli-Sforza, membre de l’Académie des sciences, professeur à l’Université de Stanford et père du programme de recherche sur la diversité du génome humain.
En 1994 il a écrit avec deux de ses collègues un livre-référence sur ce sujet intitulé : « The History and Geography of Human Genes » (L’histoire et la géographie des gènes humains). Dans ce livre, il étudie 120 allèles différents – un allèle est une variation génétique qui correspond à une caractéristique héréditaire. Cette nouvelle approche nous permet donc de dépasser la couleur de peau pour enfin cartographier la « face cachée » du patrimoine génétique, qui est tellement plus riche.

Cavalli-Sforza se fonde sur la notion de distance génétique. Plus cette distance est grande entre deux individus, plus leurs caractéristiques héréditaires sont différentes. Par exemple, si on ne regardait que la couleur de la peau, on dirait que la distance génétique entre Eric Zemmour et Rokhaya Diallo est très grande. Mais cette distance génétique est bien plus fiable si, au lieu d’une seule caractéristique visible (la couleur de la peau), on la calcule à partir de 120 allèles invisibles à l’œil nu. C’est là la grande contribution de Cavalli-Sforza.
Les prélèvements qu’il a réalisés partout dans le monde l’ont conduit à diviser l’espèce humaine en 9 « sous-groupes ». Deux individus qui sont dans le même « sous-groupe » ont tendance à être génétiquement proches ; ceux qui sont dans des « sous-groupes » différents ont (en moyenne) des patrimoines héréditaires plus éloignés l’un de l’autre.

Est-ce que ces sous-groupes nous réservent des surprises ? Est-ce qu’ils mettent dans le même sac des populations qui au XIXe siècle – sur la base des apparences – auraient été considérées comme de races différentes ? Est-ce que la distance génétique entre Rokahya Diallo et Eric Zemmour est assez faible pour que, sans le savoir, ils appartiennent à la même race ?

Eh bien non. Regardez les 9 « sous-groupes » identifiés par Cavalli-Sforza à partir de ses 120 allèles invisibles :
1. Papous de Nouvelle-Guinée et Aborigènes d’Australie ;
2. Habitants des îles du Pacifique (Polynésiens, Canaques de Nouvelle-Calédonie, etc.) ;
3. Habitants du Sud-Est asiatique (Khmers, Thailandais, Indonésiens, Malais, Philippins…) ;
4. Asiatiques du Nord (Mongols, Tibétains, Coréens, Japonais, Chinois du Nord) ;
5. Peuples de l’Arctique ;
6. Indiens d’Amérique (du Nord, centrale et du Sud) ;
7. Européens blancs ;
8. Caucasoïdes non-européens (Nord-Africains, habitants du Proche-Orient, Iraniens, Indiens, Pakistanais, etc.) ;
9. Africains.

Voici l’arbre des distances génétiques :

Il est évident du premier coup d’œil que ces « sous-groupes » habitent dans des zones géographiques distinctes. De plus, leurs caractéristiques physiques sont relativement différentes les unes des autres. Ce classement est très similaire au classement en « races » développé – sur la base de traits morphologiques – par les savants du XIXe siècle.

C’est une confirmation indépendante et remarquable. Quand on utilise des outils modernes qui permettent de voir au-delà de l’apparence physique, la notion de race ne s’effrite pas, au contraire elle se précise.

Si le regroupement sur la base des apparences et celui sur la base du génome humain donnent des résultats similaires, c’est parce que les deux types de différences ont la même cause. Cette cause, c’est l’isolement (relatif) dans lequel certains groupes humains ont pu vivre et se reproduire pendant de longues périodes de l’histoire de l’humanité, c’est-à-dire depuis que nous nous sommes différenciés des singes. Cet isolement entre grands groupes humains a été suffisamment long et étanche pour produire des différences héréditaires identifiables à la fois à l’œil nu, et par les techniques scientifiques les plus poussées. La couleur de la peau n’est donc que la partie émergée de l’iceberg des différences génétiques entre les races.

On trouvera la page blanche censurée du site Agoravox à l’adresse suivante :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=47757

(*) http://www.fdesouche.com/articles/12538

Correspondance Polémia, 9 décembre 2008.

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La vision de la biologie moléculaire française sur le sujet, en 2008. Vidéo 1 min 36

Les races, la science et l’humour ! !
envoyé par dudupeu

décembre 11, 2008

Avant-première – Minute n°2388 du Mercredi 10 décembre 2008 :

Filed under: immigration,politique,presse — soscontrerevolution @ 8:33

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Affaire d’Outreau (2)
Le procureur Bot a-t-il perdu une occasion de se taire ?
Le 29 novembre, trois ans moins un jour après les « regrets » exprimés par Yves Bot, alors procureur général de Paris, aux accusés d’Outreau qui n’étaient pas encore acquittés, Chérif Delay, fils de Myriam Badaoui, a déposé plainte. Il estime que les mots du procureur, amplement repris et applaudis, contrevenaient à l’article 434-16 du Code pénal. Il n’est pas le seul.

Ainsi que nous le laissions entendre la semaine dernière, il restait bien un élément, une faille juridique, qui pouvait permettre de relancer l’affaire d’Outreau. Ou du moins, sans qu’il soit possible de dire pour le moment si le fond du dossier peut être concerné, d’établir ce qui ne l’a jamais été, car la question n’a jamais été posée : le verdict de la cour d’assises de Paris, qui acquitta « au bénéfice du doute », dans une sorte de délivrance collective, les six accusés de l’affaire d’Outreau qui avaient fait appel de leur condamnation devant la cour d’assises de Saint-Omer, Franck et Sandrine Lavier, Thierry Dausque, Daniel Legrand, Dominique Wiel et Alain Marécaux, fut-il rendu avec la sérénité nécessaire au bon déroulement de la justice ?

Les avocats n’ont même pas eu à plaider

La plainte qui vient d’être déposée était envisagée depuis longtemps par les meilleurs connaisseurs du dossier. Au printemps dernier, l’un d’eux, qui a beaucoup travaillé avec les parties civiles, nous avait confié : « On a tout épluché. C’est la meilleure faille. Elle n’a pas pu être utilisée sur le moment, car la pression médiatique était trop forte. Trois ans après, c’est différent. Les esprits sont apaisés. L’argument de droit peut être entendu, car dans n’importe quelle autre circonstance, le procès aurait été aussitôt suspendu. »

Ce qui est en cause, c’est ni plus ni moins que l’intervention, le 30 novembre 2005, du procureur général près la cour d’appel de Paris, Yves Bot, supérieur hiérarchique du procureur de la République de Paris, l’un des magistrats les plus puissants de France. L’audience a été suspendue la veille par la présidente, Odile Mondineu-Hederer. Elle reprendra le lendemain matin. Yves Bot fait passer un message à la presse. Il a une déclaration à faire. Importante. Il la livrera… dans la salle d’audience !

Ce 30 novembre 2005 donc, Yves Bot se rend à l’audience. Les jurés, évidemment, ne se sont pas retirés pour délibérer. Le réquisitoire vient d’être prononcé, en forme de plaidoirie, mais cela relève de la liberté de l’avocat général, Yves Jannier : « Pour élucider une affaire criminelle […], on doit se forger sa conviction par l’analyse des éléments que l’on recueille, et pas l’inverse. Il faut douter. Il n’est jamais trop tard pour rendre la justice […], pour restaurer l’image d’une justice sereine, rigoureuse, respectueuse des principes fondamentaux de notre droit. Rendez [aux accusés] leur statut officiel d’innocents, mais aussi leur honneur, pour que, jamais, ils n’aient à baisser les yeux. »

C’est là qu’Yves Bot entre en scène. De quel droit ? On ne l’a jamais su. Sur ordre de qui ? De sa conscience ? Elle n’est pas supérieure au droit. Par une conférence de presse en forme de déclaration solennelle, sans avoir demandé la moindre autorisation à la présidente, et devant les jurés, Yves Bot vient, dit-il, « témoigner ». Comme si n’importe qui, fût-il le plus haut des magistrats, pouvait décider de venir apporter un « témoignage » comme et quand bon lui semble, témoignage qui n’est d’ailleurs… qu’un avis personnel. Mais asséné avec tout le poids de son autorité.
Voici l’essentiel de ses propos : « Je suis venu ici pour témoigner que cette catastrophe [d’Outreau] n’est pas l’image de la justice de tous les jours, celle pour laquelle partout en France des magistrats se dévouent […]. Ce qui est engagé dans cette enceinte, c’est une démarche de réparation […]. Le parquet n’a pas requis l’acquittement comme on jette l’éponge, mais en continuant son combat contre les fausses apparences, les fausses réalités, les mensonges […].

« L’affaire d’Outreau, c’est un dysfonctionnement de l’institution judiciaire. Il n’est pas possible de poser en a priori que tout cela serait la faute d’une, deux ou trois personnes. Ce serait presque rassurant, s’il n’y avait qu’une ou deux personnes à écarter. Pour nous, les magistrats, demain, tout commence. C’est au scanner, à l’IRM, qu’il va falloir passer tout ce dossier. Ce travail de retour sur nous-mêmes, sans complaisance, sans crainte, avec objectivité et sérénité, est indispensable.

« Parce que l’image que ce dysfonctionnement a donnée est de nature à inquiéter tous nos concitoyens sur la façon dont la justice fonctionne, nous devons les rassurer. Les rassurer sur la capacité de cette institution à jeter un regard critique sur elle-même. Outreau a fait naître le doute sur la justice. Il va falloir le transformer en une confiance. »

Puis Yves Bot se tourne vers les accusés et ajoute : « Je voudrais vous dire nos regrets, nos regrets à votre égard. »
Après l’appel de Jannier, et les regrets de Bot, l’affaire est pliée. Les avocats le savent. D’un même mouvement, les avocats des accusés, dont c’est le tour de prendre la parole, pour obtenir l’acquittement de leurs clients, renonceront à plaider.

La présidente a dû « réconforter » les jurés !

Le lendemain, les douze jurés – six hommes et six femmes –, assistés de la présidente et de ses deux assesseurs, vont quand même se retirer. Pour délibérer, c’est-à-dire réfléchir, ensemble, à la décision à prendre. Il y a là un électricien, un jardinier de la Ville de Paris, un cuisinier, un ingénieur, une gestionnaire de clientèle, une attachée d’administration, une aide-soignante, etc. Tous mis KO, la veille, par l’intervention de Bot, dont ils ont de plus pu suivre le retentissement aux journaux télévisés du soir, et les commentaires des hommes politiques et des journalistes selon lesquels l’acquittement général ne fait désormais plus aucun doute. La décision leur appartient-elle encore ? Juridiquement, oui. Moralement, non.

Dans quel état d’esprit sont-ils lorsqu’ils reviennent le lendemain matin dans la salle d’audience de la cour d’assises de Paris ? Aucun d’entre eux ne s’est exprimé, puisque la loi le leur interdit en vertu du secret des délibérés. Heureusement, il va y avoir…
(la suite dès demain en achetant Image Hosted by ImageShack.us)

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