Sos contre la Révolution

décembre 21, 2008

Marche Lugdunum Suum

Filed under: économie,culture,famille,identité,immigration,philosophie,presse,religion,société — soscontrerevolution @ 8:21

Depuis 1852, chaque 8 décembre et les années précédentes chaque 13 décembre, les Lyonnais(es) illuminent leur ville pour honorer la protection de la Sainte Vierge Marie et le retour de la lumière.

Fête de piété populaire pour le peuple des Gones et des Fenottes,le 8 décembre est devenu depuis le début du XXIème siècle un divertissement commercial sans saveur, donnant lieu à une débauche de sons et de lumières jusqu’à en faire oublier ses racines religieuses. Noyée au milieu des festivités sans liens avec notre Identité Lyonnaise, cette tradition devient un barnum folklorique pour touristes.

Il était temps que le 8 décembre redevienne une fête du peuple Lyonnais qui honore sa Protectrice et c’est donc avec humilité que nous organisons cette année une grande procession silencieuse aux flambeaux.

http://lespetitslyonnais.hautetfort.com/

Immigration : Métissisme, UMPS et pente totalitaire

Filed under: identité,immigration,politique,société — soscontrerevolution @ 8:09

Théorie et pratique du collectivisme oligarchique par Emmanuel Goldstein (in 1984, G. Orwell)

« On exige du citoyen, non seulement qu’il ait des opinions convenables, mais aussi des instincts convenables. S’il est naturellement orthodoxe, il saura, en toutes circonstances, sans réfléchir, quelle croyance est vraie, quelle émotion est désirable. (…)

La première et la plus simple phase de la discipline qui peut être enseignée, même à de très jeunes enfants, s’appelle en novlangue “stopcrime“. Le “stopcrime“, c’est la faculté de s’arrêter net, comme par instinct, au seuil d’une pensée dangereuse.

Il inclut le pouvoir de ne pas saisir les analogies, de ne pas percevoir les erreurs de logique, de ne pas comprendre les arguments les plus simples, s’ils sont contre l’Angsoc [doctrine au pouvoir].

Il comprend aussi le pouvoir d’éprouver de l’ennui ou du dégoût pour toute suite d’idée capable de mener dans une direction hérétique. Stopcrime en résumé signifie stupidité protectrice

Définition du Totalitarisme, par Raymond ARON, in Démocratie et Totalitarisme, Folio Essais, Gallimard, 1965.

Il me semble que les cinq éléments principaux du totalitarisme sont les sont les suivants :

1. Le phénomène totalitaire intervient dans un régime qui accorde à un parti le monopole de l’activité politique.

2. Le parti monopolistique est animé ou armé d’une idéologie à laquelle il confère une autorité absolue et qui, par suite, devient la vérité officielle de l’État.

3. Pour répandre cette vérité officielle, l’État se réserve à son tour un double monopole, le monopole des moyens de force et celui des moyens de persuasion. L’ensemble des moyens de communication, radio, télévision, presse, est dirigé, commandé par l’État et ceux qui le représentent.

4. La plupart des activités économiques et professionnelles sont soumises à l’État et deviennent, d’une certaine façon, partie de l’État lui-même. Comme l’État est inséparable de son idéologie, la plupart des activités économiques et professionnelles sont colorées par la vérité officielle.

5. Tout étant désormais activité d’État et toute activité étant soumise à l’idéologie, une faute commise dans une activité économique ou professionnelle est simultanément une faute idéologique. D’où, au point d’arrivée, une politisation, une transfiguration idéologique de toutes les fautes possibles des individus et, en conclusion, une terreur à la fois policière et idéologique. (…) Le phénomène est parfait lorsque tous ces éléments sont réunis et pleinement accomplis.” (source)

décembre 13, 2008

Affaire Zemmour : la censure frappe à nouveau sur Internet

Filed under: économie,identité,immigration,presse,société — soscontrerevolution @ 1:29

Eric Zemmour a affirmé, le 13 novembre 2008 sur la chaîne Arte dans un débat intitulé « Tous métis », que les races existent et qu’elles sont reconnaissables « à la couleur de peau ».

Face au tollé médiatique, un internaute a appelé un grand biologiste à la rescousse, Luigi Luca Cavalli-Sforza, père du programme de recherche sur la diversité du génome humain, et a envoyé ses commentaires au site Agoravox qui les a mis en ligne comme si de rien n’était.
Dans un livre-référence intitulé « L’Histoire et la Géographie des gènes humains », ce professeur à Stanford a étudié 120 allèles différents – un allèle est une variation génétique qui correspond à une caractéristique héréditaire. Dépassant la couleur de peau le biologiste a cartographié la « face cachée » du patrimoine génétique. L’étude confirme en tout point qu’au-delà de l’apparence physique, la notion de race ne s’effrite pas mais qu’au contraire elle se précise, les Africains et les Européens apparaissant, selon cette étude, très éloignés.

Et d’ailleurs, aux Etats-Unis les médecins prescrivent souvent des médicaments différents aux Afro-Américains et aux Européens car leurs organismes ne réagissent pas de la même façon.

Mais chut ! Big brother veille !

La diatribe prenant un peu trop d’ampleur, Agoravox, pour éviter ces vérités dérangeantes, s’est rapidement autocensuré en retirant l’article, pourtant rédigé en termes scientifiques. Le site “françoisdesouche” l’a repris (*). Et Polémia a trouvé utile de vous faire connaître cet article censuré.

Source : Polémia.

« Au-delà de la couleur de peau »

Eric Zemmour a déclenché un orage en affirmant sur la chaîne Arte que les races existent, qu’elles sont reconnaissables « à la couleur de peau », et en disant à son interlocutrice Rokahya Diallo : « J’appartiens à la race blanche, vous appartenez à la race noire ».

Les réactions ont fusé de tout bord, majoritairement négatives, mais curieusement personne (ou presque) n’a abordé le fond du problème : la question de l’existence des races.
Eric Zemmour lui-même a concédé l’unité de l’espèce humaine. Les races doivent donc, logiquement, être définies comme des sous-groupes de l’espèce humaine. Sur quelle base peut-on délimiter ces sous-groupes ? Sur la base de l’homogénéité génétique. Deux individus seront considérés comme faisant partie de la même race s’ils ont suffisamment de traits héréditaires en commun.

Au XIXe siècle les scientifiques cherchaient ces traits héréditaires principalement parmi les caractéristiques visibles : la couleur de peau, les dimensions de la boîte crânienne, la forme des yeux, l’apparence physique en général. Aujourd’hui encore on parle bien de « minorités visibles », ce qui prouve que cette approche n’est pas morte…

Mais peut-on aller au-delà des apparences ? Les apparences sont parfois trompeuses, et la vérité est souvent cachée.
C’est ici que la biologie moderne vient à notre rescousse. Il est maintenant possible d’identifier précisément certains éléments du patrimoine génétique qui étaient invisibles à l’œil nu. C’est la tâche immense qu’a entreprise le grand biologiste italien Luigi Luca Cavalli-Sforza, membre de l’Académie des sciences, professeur à l’Université de Stanford et père du programme de recherche sur la diversité du génome humain.
En 1994 il a écrit avec deux de ses collègues un livre-référence sur ce sujet intitulé : « The History and Geography of Human Genes » (L’histoire et la géographie des gènes humains). Dans ce livre, il étudie 120 allèles différents – un allèle est une variation génétique qui correspond à une caractéristique héréditaire. Cette nouvelle approche nous permet donc de dépasser la couleur de peau pour enfin cartographier la « face cachée » du patrimoine génétique, qui est tellement plus riche.

Cavalli-Sforza se fonde sur la notion de distance génétique. Plus cette distance est grande entre deux individus, plus leurs caractéristiques héréditaires sont différentes. Par exemple, si on ne regardait que la couleur de la peau, on dirait que la distance génétique entre Eric Zemmour et Rokhaya Diallo est très grande. Mais cette distance génétique est bien plus fiable si, au lieu d’une seule caractéristique visible (la couleur de la peau), on la calcule à partir de 120 allèles invisibles à l’œil nu. C’est là la grande contribution de Cavalli-Sforza.
Les prélèvements qu’il a réalisés partout dans le monde l’ont conduit à diviser l’espèce humaine en 9 « sous-groupes ». Deux individus qui sont dans le même « sous-groupe » ont tendance à être génétiquement proches ; ceux qui sont dans des « sous-groupes » différents ont (en moyenne) des patrimoines héréditaires plus éloignés l’un de l’autre.

Est-ce que ces sous-groupes nous réservent des surprises ? Est-ce qu’ils mettent dans le même sac des populations qui au XIXe siècle – sur la base des apparences – auraient été considérées comme de races différentes ? Est-ce que la distance génétique entre Rokahya Diallo et Eric Zemmour est assez faible pour que, sans le savoir, ils appartiennent à la même race ?

Eh bien non. Regardez les 9 « sous-groupes » identifiés par Cavalli-Sforza à partir de ses 120 allèles invisibles :
1. Papous de Nouvelle-Guinée et Aborigènes d’Australie ;
2. Habitants des îles du Pacifique (Polynésiens, Canaques de Nouvelle-Calédonie, etc.) ;
3. Habitants du Sud-Est asiatique (Khmers, Thailandais, Indonésiens, Malais, Philippins…) ;
4. Asiatiques du Nord (Mongols, Tibétains, Coréens, Japonais, Chinois du Nord) ;
5. Peuples de l’Arctique ;
6. Indiens d’Amérique (du Nord, centrale et du Sud) ;
7. Européens blancs ;
8. Caucasoïdes non-européens (Nord-Africains, habitants du Proche-Orient, Iraniens, Indiens, Pakistanais, etc.) ;
9. Africains.

Voici l’arbre des distances génétiques :

Il est évident du premier coup d’œil que ces « sous-groupes » habitent dans des zones géographiques distinctes. De plus, leurs caractéristiques physiques sont relativement différentes les unes des autres. Ce classement est très similaire au classement en « races » développé – sur la base de traits morphologiques – par les savants du XIXe siècle.

C’est une confirmation indépendante et remarquable. Quand on utilise des outils modernes qui permettent de voir au-delà de l’apparence physique, la notion de race ne s’effrite pas, au contraire elle se précise.

Si le regroupement sur la base des apparences et celui sur la base du génome humain donnent des résultats similaires, c’est parce que les deux types de différences ont la même cause. Cette cause, c’est l’isolement (relatif) dans lequel certains groupes humains ont pu vivre et se reproduire pendant de longues périodes de l’histoire de l’humanité, c’est-à-dire depuis que nous nous sommes différenciés des singes. Cet isolement entre grands groupes humains a été suffisamment long et étanche pour produire des différences héréditaires identifiables à la fois à l’œil nu, et par les techniques scientifiques les plus poussées. La couleur de la peau n’est donc que la partie émergée de l’iceberg des différences génétiques entre les races.

On trouvera la page blanche censurée du site Agoravox à l’adresse suivante :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=47757

(*) http://www.fdesouche.com/articles/12538

Correspondance Polémia, 9 décembre 2008.

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La vision de la biologie moléculaire française sur le sujet, en 2008. Vidéo 1 min 36

Les races, la science et l’humour ! !
envoyé par dudupeu

décembre 11, 2008

Avant-première – Minute n°2388 du Mercredi 10 décembre 2008 :

Filed under: immigration,politique,presse — soscontrerevolution @ 8:33

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Retrouvez chaque semaine en avant-première et en exclusivité pour Novopress la Une ainsi qu’un article du prochain numéro de Minute. A acheter dès demain chez votre marchand de journaux. Pour vous abonner, cliquez ICI.

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Affaire d’Outreau (2)
Le procureur Bot a-t-il perdu une occasion de se taire ?
Le 29 novembre, trois ans moins un jour après les « regrets » exprimés par Yves Bot, alors procureur général de Paris, aux accusés d’Outreau qui n’étaient pas encore acquittés, Chérif Delay, fils de Myriam Badaoui, a déposé plainte. Il estime que les mots du procureur, amplement repris et applaudis, contrevenaient à l’article 434-16 du Code pénal. Il n’est pas le seul.

Ainsi que nous le laissions entendre la semaine dernière, il restait bien un élément, une faille juridique, qui pouvait permettre de relancer l’affaire d’Outreau. Ou du moins, sans qu’il soit possible de dire pour le moment si le fond du dossier peut être concerné, d’établir ce qui ne l’a jamais été, car la question n’a jamais été posée : le verdict de la cour d’assises de Paris, qui acquitta « au bénéfice du doute », dans une sorte de délivrance collective, les six accusés de l’affaire d’Outreau qui avaient fait appel de leur condamnation devant la cour d’assises de Saint-Omer, Franck et Sandrine Lavier, Thierry Dausque, Daniel Legrand, Dominique Wiel et Alain Marécaux, fut-il rendu avec la sérénité nécessaire au bon déroulement de la justice ?

Les avocats n’ont même pas eu à plaider

La plainte qui vient d’être déposée était envisagée depuis longtemps par les meilleurs connaisseurs du dossier. Au printemps dernier, l’un d’eux, qui a beaucoup travaillé avec les parties civiles, nous avait confié : « On a tout épluché. C’est la meilleure faille. Elle n’a pas pu être utilisée sur le moment, car la pression médiatique était trop forte. Trois ans après, c’est différent. Les esprits sont apaisés. L’argument de droit peut être entendu, car dans n’importe quelle autre circonstance, le procès aurait été aussitôt suspendu. »

Ce qui est en cause, c’est ni plus ni moins que l’intervention, le 30 novembre 2005, du procureur général près la cour d’appel de Paris, Yves Bot, supérieur hiérarchique du procureur de la République de Paris, l’un des magistrats les plus puissants de France. L’audience a été suspendue la veille par la présidente, Odile Mondineu-Hederer. Elle reprendra le lendemain matin. Yves Bot fait passer un message à la presse. Il a une déclaration à faire. Importante. Il la livrera… dans la salle d’audience !

Ce 30 novembre 2005 donc, Yves Bot se rend à l’audience. Les jurés, évidemment, ne se sont pas retirés pour délibérer. Le réquisitoire vient d’être prononcé, en forme de plaidoirie, mais cela relève de la liberté de l’avocat général, Yves Jannier : « Pour élucider une affaire criminelle […], on doit se forger sa conviction par l’analyse des éléments que l’on recueille, et pas l’inverse. Il faut douter. Il n’est jamais trop tard pour rendre la justice […], pour restaurer l’image d’une justice sereine, rigoureuse, respectueuse des principes fondamentaux de notre droit. Rendez [aux accusés] leur statut officiel d’innocents, mais aussi leur honneur, pour que, jamais, ils n’aient à baisser les yeux. »

C’est là qu’Yves Bot entre en scène. De quel droit ? On ne l’a jamais su. Sur ordre de qui ? De sa conscience ? Elle n’est pas supérieure au droit. Par une conférence de presse en forme de déclaration solennelle, sans avoir demandé la moindre autorisation à la présidente, et devant les jurés, Yves Bot vient, dit-il, « témoigner ». Comme si n’importe qui, fût-il le plus haut des magistrats, pouvait décider de venir apporter un « témoignage » comme et quand bon lui semble, témoignage qui n’est d’ailleurs… qu’un avis personnel. Mais asséné avec tout le poids de son autorité.
Voici l’essentiel de ses propos : « Je suis venu ici pour témoigner que cette catastrophe [d’Outreau] n’est pas l’image de la justice de tous les jours, celle pour laquelle partout en France des magistrats se dévouent […]. Ce qui est engagé dans cette enceinte, c’est une démarche de réparation […]. Le parquet n’a pas requis l’acquittement comme on jette l’éponge, mais en continuant son combat contre les fausses apparences, les fausses réalités, les mensonges […].

« L’affaire d’Outreau, c’est un dysfonctionnement de l’institution judiciaire. Il n’est pas possible de poser en a priori que tout cela serait la faute d’une, deux ou trois personnes. Ce serait presque rassurant, s’il n’y avait qu’une ou deux personnes à écarter. Pour nous, les magistrats, demain, tout commence. C’est au scanner, à l’IRM, qu’il va falloir passer tout ce dossier. Ce travail de retour sur nous-mêmes, sans complaisance, sans crainte, avec objectivité et sérénité, est indispensable.

« Parce que l’image que ce dysfonctionnement a donnée est de nature à inquiéter tous nos concitoyens sur la façon dont la justice fonctionne, nous devons les rassurer. Les rassurer sur la capacité de cette institution à jeter un regard critique sur elle-même. Outreau a fait naître le doute sur la justice. Il va falloir le transformer en une confiance. »

Puis Yves Bot se tourne vers les accusés et ajoute : « Je voudrais vous dire nos regrets, nos regrets à votre égard. »
Après l’appel de Jannier, et les regrets de Bot, l’affaire est pliée. Les avocats le savent. D’un même mouvement, les avocats des accusés, dont c’est le tour de prendre la parole, pour obtenir l’acquittement de leurs clients, renonceront à plaider.

La présidente a dû « réconforter » les jurés !

Le lendemain, les douze jurés – six hommes et six femmes –, assistés de la présidente et de ses deux assesseurs, vont quand même se retirer. Pour délibérer, c’est-à-dire réfléchir, ensemble, à la décision à prendre. Il y a là un électricien, un jardinier de la Ville de Paris, un cuisinier, un ingénieur, une gestionnaire de clientèle, une attachée d’administration, une aide-soignante, etc. Tous mis KO, la veille, par l’intervention de Bot, dont ils ont de plus pu suivre le retentissement aux journaux télévisés du soir, et les commentaires des hommes politiques et des journalistes selon lesquels l’acquittement général ne fait désormais plus aucun doute. La décision leur appartient-elle encore ? Juridiquement, oui. Moralement, non.

Dans quel état d’esprit sont-ils lorsqu’ils reviennent le lendemain matin dans la salle d’audience de la cour d’assises de Paris ? Aucun d’entre eux ne s’est exprimé, puisque la loi le leur interdit en vertu du secret des délibérés. Heureusement, il va y avoir…
(la suite dès demain en achetant Image Hosted by ImageShack.us)

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Chrétienté ou bourgeoisie chez Bernanos

Filed under: économie,culture,identité,immigration,philosophie,politique,religion,société — soscontrerevolution @ 8:01

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Le type idéal du combattant, selon Georges Bernanos, est le chevalier médiéval, qui met le mieux en avant les qualités d’honneur et de bravoure. Mais c’est aussi par opposition a ce type que se situe le combattant de l’époque bourgeoise. L’un était un soldat, dont la conduite était dictée par le serment, la foi a la parole donnée, l’autre n’est plus que militaire, qui a pour seule mission d’obéir. II prépare peu à peu, par cette voie, son remplacement par un simple employé qui n’aura plus à se battre consciemment.

Le chevalier s’engageait personnellement au service d’une cause qu’il avait choisie et qu’il acceptait de défendre. Le combattant de la société bourgeoise, le militaire, n’est plus lié par le serment. Il a mission pour se battre suivant I’ordre qui lui a été donné: « Faut pas chercher à comprendre ». Ainsi dirige, « II s’évade dans l’ obéissance ou plutôt le conformisme ».

Les bourgeois, dans leur médiocrité, vont fonder leur attitude sur un refus: refus de l’engagement, refus du risque. Ils ne veulent jouer qu’à coup sûr, avec la certitude d’un gain appréciable. Cependant, « la vie d’un homme libre est un échange perpétuel, une sorte de partie magnifique, un risque ». Mais ceci implique que chacun accepte de jouer ce jeu, consente à s’engager, possibilité que le bourgeois écarte systématiquement.

Ce médiocre, ce bourgeois, par ses refus, ses abandons, est progressivement conduit a une véritable mort de son âme. Incapable même d’être un homme, il disparaît et s’efface.

Lorsqu’il se rend compte qu’il n’a plus la foi, il s’écrie: « Me voila libre! », saluant ainsi Ie rejet de toute contrainte, de tout engagement. Un moment plus tard, « Libre de quoi? », lui demande ironiquement une voix « presqu’insaisissable au fond de la conscience ». « Le passé qu’il avait ruine ( … ) le laissait en présence d’un avenir non moins creux, non moins vide ».

Tous ces bourgeois médiocres «ne sont que des cadavres ». Cette mort de «l’âme» n’est apparemment concevable que si l’on rejette les préceptes de la religion catholique. Comment Bernanos peut-il affirmer que le bourgeois n’a pas su garder en lui Ie sens de la vie, alors que précisément, le bourgeois qu’ll décrit le plus longuement, et qu’il semble honnir au plus haut degré se prétendent tous catholiques pratiquants?

Simplement parce que le bourgeois a adopte une conception déformée de la religion catholique, a ruine l’idée de chrétienté liée étroitement a l’honneur.

à suivre

Source : Europae Gentes

décembre 1, 2008

Emile Bomba en France

Filed under: identité,immigration,politique,société — soscontrerevolution @ 7:51

Vendredi soir s’est tenue à la Maison flamande une conférence d’Emile Bomba, Président de l’ALCEC. Devant un public jeune et parfois interloqué, notre intervenant, brillant soit dit en passant, avec sa simplicité et son aisance toute africaine nous a expliqué son combat après la projection d’une vidéo de présentation de son association.

Image Hosted by ImageShack.usExpliquant la tragédie que représente pour les Camerounais la véritable saignée de l’émigration clandestine, par l’exemple des médecins africains, Emile Bomba nous fait partager sa détresse et son désarroi. Au Cameroun, on recense 3800 médecins camerounais au Cameroun pour plus de 5000 médecins camerounais en Europe. Cet état de fait a plusieurs impacts au Cameroun. Chaque année, plusieurs milliers de femmes meurent car ne sont pas prises en charge par un médecin lors de leur grossesse. Ces médecins, formés au Cameroun donc financés par le gouvernement camerounais durant toute leur scolarité, émigrent vers l’Europe espérant un salaire plus important plutôt que de venir en aide à la population camerounaise. Véritable fléau…

Pourquoi veulent-ils tous émigrer vers l’Europe ? Emile Bomba pointe alors les média et les associations soi-disant “humanistes”, gauchisantes pour la plupart. Les média, par leur représentation faussée de l’Europe, donnent une image idyllique aux peuples africains. Pas un seul reportage sur les “Français de souche” mourant chaque année de froid dans nos rues, pas un seul reportage sur les banques alimentaires donnant à manger à des familles françaises toujours plus nombreuses n’arrivant pas à boucler leurs fins de mois, pas un seul reportage sur le chômage endémique en France, et bien sûr pas un seul reportage sur les conditions parfois très dures dans lesquelles vivent les immigrés clandestins.
Les associations de gauche et d’extrême gauche ont également été pointées du doigt par Emile Bomba. Il nous explique qu’une seule régularisation accordée en France, c’est 200 Africains qui se lancent dans la folle volonté de vouloir se rendre en Europe, au risque de leur vie. Le combat pour la régularisation mené par ces associations est un appel à plus d’immigration d’une part et “oblige” d’autre part les régularisés à vivre dans des conditions précaires à servir des patrons sans scrupules, toujours à l’affût d’une main d’œuvre bon marché et malléable.

Quelles sont alors les solutions prônées par Emile Bomba ? Il faut tout d’abord s’attaquer aux réseaux africains en Europe qui organisent cette émigration. Ensuite, convaincre les immigrés qu’il faut revenir dans leur pays. Emile Bomba nous affirme que les expulsions ne servent à rien. La plupart du temps ces immigrés reviennent en Europe dans la foulée de leur retour. Il faut donc convaincre ces immigrés du bien-fondé d’un retour sur leur terre d’origine. C’est une des missions de l’ALCEC. Mais cette mission ne pourra être qu’efficace que lorsque les gouvernements européens décideront de soutenir de telles initiatives. Et pour finir, l’Europe doit aider l’Afrique à trouver une indépendance politique totale. Emile Bomba ne veut pas d’un assistanat post-colonial mais bien les moyens de retrouver une autonomie entière. Les élites africaines doivent être formées par les universités africaines par des Africains. En effet, par cette émigration africaine en Europe, la plupart des intellectuels africains sont formés par des Européens à des schémas et des solutions européens et ne peuvent donc répondre aux problèmes spécifiques africains. L’Afrique doit trouver son propre chemin non pas contre l’Europe mais à côté de l’Europe.

Loin des discours officiels, Emile Bomba se déclara, à la fin de la conférence, identitaire. “On ne sait où aller que lorsqu’on sait d’où l’on vient”. Il veut pouvoir faire vivre son identité par son peuple. Il veut pouvoir être fier de son identité camerounaise. Il veut pouvoir aider l’Afrique à devenir indépendante et puissante. Unis par la même vision identitaire du monde, Emile Bomba termina sa conférence sous des applaudissements nourris.

Le lendemain paru un article sur un blog de la mouvance immigrationniste de notre chère région. Après un descriptif assez objectif sur le déroulement de la conférence, l’auteur présent physiquement à la conférence, écrit à Emile Bomba, pour ne pas dire lui fait la leçon comme tout petit moralisateur qui se respecte. “Je crois qu’Emile Boumba est tombé sur les plus mauvais interlocuteurs qu’il aurait pu trouver en Europe…”. Comme si Emile Bomba ne savait pas à qui il parlait, comme si Emile Bomba ne connaissait pas nos idées, comme si Emile Bomba n’avait pas toutes les cartes en main pour connaitre la mouvance identitaire… Vieux réflexe de moralisateur : “tu ne sais pas, tu es ignorant. Moi je sais, j’ai LA vérité”.

Comme le remarque ce “journaliste”, l’assistance est assez jeune et loin des caricatures prônées par la gauche et l’extrême gauche. Pas de crânes rasés, pas de provocateurs, mais des jeunes « normaux ». Cela doit le décontenancer. Il est obligé de le reconnaitre tout en ne pouvant s’empêcher d’être un brin parano : “Dès l’entrée, je suis accueilli comme il se doit, par des sourires et poignées de main. On ne me regarde pas de travers, mais on sait bien que je ne suis ni habitué, ni même vraiment à mon aise”. Il est clair que cet accueil n’a rien à voir avec celui réservé à deux de nos amis ayant voulu se rendre au salon du livre libertaire organisé par la CNT à Lille qui ont dû partir sous la menace d’une dizaine de nervis encagoulés et armés jusqu’aux dents…

Après avoir scruté son environnement, ce jeune s’installe au dernier rang et prend des notes, l’œil inquiet. Mais cela ne l’empêche pas derrière son ordinateur d’ironiser : “Avant de projeter le film de l’ALCEC, ils précisent combien il a été difficile d’obtenir un visa pour lui permettre de venir… Paradoxal, non ?”. En quoi est-ce paradoxal ? Ah mais oui bien sûr ! Les Identitaires affirment qu’il y a de plus en plus d’immigrés en Europe mais il est difficile pour un Camerounais d’obtenir un visa. Mais ce que ne dit pas notre jeune rebelle c’est que ce visa a été dur à obtenir car les autorités françaises et belges ont tout fait pour le dissuader de parler avec les “affreux” à savoir avec les Identitaires. Paradoxal non ? Mais c’est décidé, Eunous, journaliste pour Indymédia Lille, veut partir au Cameroun apporter la bonne parole. Emile Bomba le dirige vers les Identitaires qui comptent se rendre sur place. Mais s’en est trop pour lui : “Je suis un peu embarrassé, parce qu’il est hors de question que je me rende au Cameroun avec les identitaires !”. Ah la tolérance de la gauche, un vaste programme !

Dans la seconde partie de son article, ce jeune mal rasé se prend pour superman, pour super antifasciste plutôt. Tous les poncifs véhiculés par les média sont présents : identitaires = GUD = Vlaams Belang = Lega Nord = Mussolini = Fascisme = racisme ! Ca y’est, la démonstration est faite ! Ouf !

Ce qu’il n’arrive pas à comprendre, malgré la réalité qu’il a pu constater sur place, c’est que nous sommes une nouvelle génération de militant. Comme le dit si bien Emile Bomba : “nous sommes tous nés après la colonisation, nous sommes tous nés après la seconde guerre mondiale. Qu’on arrête de nous tenir responsables des politiques menées il y a plus de 50 ans !”.

Nous sommes une nouvelle génération militante qui ne veut plus s’en tenir au rôle que lui a dévolu le système à savoir être les petits blancs racistes et haineux. Nous avons voulu comprendre le fléau migratoire. Nous savons que la faute n’est pas à l’immigré en tant que tel mais aux politiques menées depuis 40 ans. Quand la France était en plein-emploi et que les ouvriers et salariés pouvaient revendiquer leurs droits légitimes, le grand patronat, aidé par le système politique a organisé la venue massive d’immigrés pour pouvoir jouir d’une main d’œuvre moins chère et ainsi pouvoir exercer une pression économique sur les travailleurs français et étouffer toute revendication sociale.

C’est ce que ne veut pas comprendre la gauche, l’extrême gauche et la droite institutionnelle. C’est à cause d’eux qu’une partie de la population française est exaspérée d’une immigration toujours plus nombreuse qui ne peut s’intégrer et reproduit ses codes culturels et sociaux, ce qui est somme toute normal. Combien de jeunes d’origine immigrée se sentent perdus ne savant pas qui ils sont réellement ? Ne voulant pas prendre en compte cette réalité, vous attisez un racisme qui n’est qu’une réaction d’auto-défense d’une population de souche toujours plus précarisée et laissée pour compte. Abandonnée de tous, vivant un quotidien fait de violence et de haine, cette population de souche ne supporte plus cette immigration. C’est un réflexe “identitaire”.

Nous prenons en compte cette réalité et essayons d’y répondre. Nous expliquons à longueur d’articles que cette immigration n’est pas le fait des immigrés eux-mêmes mais la conséquence d’une volonté politique et économique.

Nous défendons nos identités (régionale, nationale et européenne) et ne voulons pas qu’elles disparaissent dans une société consumériste et multiculturelle c’est-à-dire multiraciste. Et nous voulons que les autres peuples puissent garder leur propre identité, bien sûr. Nous ne pouvons échanger avec d’autres peuples, avec d’autres cultures, que si notre identité et que si la leur sont affirmées.

Quand le métissage sera généralisé, que les identités auront disparu dans un magma consumériste mondial, l’échange ne sera plus possible car la différence n’existera plus.

Alors non, nous n’avons pas pacifié notre discours comme le pense notre journaliste en herbe, nous avons notre propre discours.

Non, nous ne sommes pas racistes, non nous ne sommes pas xénophobes, nous nous ne sommes pas pour l’apartheid.

Nous sommes véritablement pour la liberté de chaque peuple à vivre son identité, à en être fier, sans arrière pensées.

Source : Novopress


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