Sos contre la Révolution

décembre 27, 2008

L’Amérique et les « Droits de l’homme » / Le triomphe des Pharisiens

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Les Pharisiens sont dans les Evangiles une secte juive dont les membres se considèrent comme « les bons et les justes ». Ils jouent un rôle important dans la condamnation à mort du Christ.

L’Amérique est-elle « pharisienne » ? Elle se prétend animée d’une mission exceptionnelle qui est d’apporter les droits de l’homme, la liberté et la démocratie à l’univers humain et faire ainsi son bonheur. Elle tire de cette idéologie d’autojustification une tendance à vouloir toujours criminaliser ses adversaires, tendance propre au totalitarisme : si vous êtes l’ennemi de Staline, vous êtes, pour les communistes, non pas un simple adversaire politique mais un criminel qu’il faut juger. Les Américains font de même. On l’a vu avec Saddam Hussein. On l’a vu avec le procès de Nuremberg des chefs nazis où cela n’a jamais gêné les juges américains de juger avec les juges de Staline : ils partageaient tous (Américains, nazis et communistes) en fait une vision commune de la politique fondée sur la diabolisation de l’opposant. Le procureur américain de Nuremberg Robert Jackson n’est en cela pas différent de Freisler, le juge nazi qui condamne à mort les aristocrates allemands s’opposant à Hitler, et Vichynski, le procureur communiste condamnant les victimes des purges staliniennes.

En réalité, les Etats-Unis partageaient avec les Soviétiques le besoin d’affirmer le caractère criminel du régime nazi pour s’exempter eux-mêmes de leurs propres crimes. L’histoire américaine est jalonnée de bien des crimes, comme celles d’autres nations, mais la propagande des Américains victorieux leur a permis d’organiser l’oubli de ces crimes. Ils sont ainsi apparus à tort comme le pays des droits de l’homme par excellence.

Tout le monde trouve normal que les Etats-Unis aient une capitale qui porte le nom d’un propriétaire d’esclaves, Washington. On tait les causes de la Guerre d’indépendance des USA contre l’Angleterre. Celle-ci, par son Parlement, avait décidé l’abolition de l’esclavage, ce qui fit peur aux propriétaires d’esclaves américains, lesquels ne virent leur salut que dans l’indépendance pour que la loi anglaise ne s’applique pas.

Le « pays de la liberté » était et est resté de longues années le pays esclavagiste par excellence : peu de gens, en raison de la propagande américaine, méditent sur cette contradiction. En réalité, l’Amérique a toujours considéré les hommes comme des matières premières pour l’économie : ils n’ont supprimé l’esclavage que lorsqu’ils ont compris qu’il y avait des façons plus efficaces d’utiliser la main-d’œuvre que l’esclavage. Les Etats-Unis sont le pays de la pensée « fonctionnelle » qui trouve son origine chez les philosophes utilitaristes anglais. Mais cette essence est voilée par le discours de propagande des droits de l’homme. Il faut savoir que sur le papier, les constitutions les plus favorables aux droits de l’homme furent celles de Robespierre en 1793 et de Staline en URSS. D’ailleurs l’URSS a signé avec enthousiasme la Déclaration universelle des droits de l’homme lors de la fondation de l’ONU. Cela relativise l’intérêt de ces déclarations pour la protection de la dignité humaine.

Le régime américain dès sa fondation a donc commis un crime, non marginal mais essentiel puisqu’il était à la base de son économie : l’esclavage des Noirs. Cet esclavage était une conséquence particulière d’une conception plus vaste qui réduit les hommes à des matières premières. C’est cette conception qui fut mise au service du racisme à l’égard des Noirs. Mais c’est cette même conception que nous retrouvons dans l’antiracisme dogmatique du système américain actuel : la race (biologique) comme l’ethnie (culturelle) sont des obstacles au besoin économique de rendre la main-d’œuvre parfaitement interchangeable, comme les blocs de charbon ou de marbre sont interchangeables lorsqu’ils sont stockés à des fins de production. Il faut donc les effacer dans un « melting pot ». Des biologistes américains ont pu montrer que si le mélange intégral des races se faisait aux USA les Noirs disparaîtraient totalement car ils ne sont que 12% et la loi de la régression à la moyenne ferait disparaître leurs traits physiques spécifiques dans la population majoritaire : une forme de solution finale du problème noir par le métissage en quelque sorte ! Les plus lucides des porte- parole de la communauté noire de ce point de vue, comme Farrakhan, l’ont bien vu.

Les Etats-Unis ne sont pas fondés uniquement sur l’esclavage mais aussi sur l’élimination des Indiens. Oh, certes, ce fut au nom des besoins économiques de la nation américaine. Les Indiens s’intégraient mal dans l’économie et occupaient des terres à exploiter pour l’élevage ou les puits de pétrole. La façon dont les Indiens furent traités et leur culture détruite pour les livrer à l’alcoolisme, l’assistance et la dictature du consumérisme est révélatrice des risques que fait courir le système fonctionnaliste américain (le « Gestell » de Heidegger) pour les autres peuples du monde. Il s’agit de détruire partout la fierté nationale et les coutumes particulières pour homogénéiser le marché. Si tout le monde ressemble à des Américains, tout le monde utilisera les biens de consommation américains, à commencer par les films d’Hollywood ou le Coca-Cola.

Le régime américain commence donc son entrée dans l’histoire avec deux atteintes majeures aux droits de l’homme : l’esclavage des Noirs et le massacre des Indiens. Comment oser dans ces conditions donner des « leçons de démocratie » au monde ? Mais ce n’est pas tout. Le caractère criminel de la politique américaine va se montrer dans une façon particulièrement odieuse de faire la guerre : l’inauguration a été la Guerre de sécession, dont on a pu dire qu’elle servit de modèle à la Guerre de 1914-1918. C’est en effet l’apparition d’une forme de « guerre industrielle » avec des massacres de masse : pour beaucoup d’historiens, la Guerre de sécession a été la première guerre totale moderne, avec 600.000 soldats tués mais 400.000 civils massacrés. La guerre « aristocratique » codifiée peu à peu en Europe partait du principe que l’on tuait les militaires, pas les civils. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les bombardements américains, tant sur l’Allemagne que sur le Japon, ont délibérément visé les populations civiles pour casser le moral de l’ennemi. Des millions de femmes et d’enfants en ont été victimes. Cette forme de guerre a été réutilisée à plus petite échelle en Irak.

Il y a bien « crimes de guerre » là où l’on s’attaque prioritairement aux femmes et aux enfants : qui a jugé les criminels de guerre américains ? Les Etats-Unis ont fait d’ailleurs valoir diplomatiquement que si des tribunaux internationaux étaient constitués, en aucun cas ils ne pourraient juger des Américains !

Les Etats-Unis ont joué aussi un rôle peu conforme à l’idéologie des droits de l’homme en confortant le crime et les mafias partout où cela pouvait profiter à leurs intérêts politiques. Chicago, symbole du gangstérisme, est bien une ville des Etats-Unis. Ce pays connaît un taux de criminalité très supérieur aux normes européennes. Ce n’est pas étonnant dans un pays où l’homme est avant tout considéré comme une matière première pour l’économie. Partout dans le monde, la criminalité est d’abord liée à la recherche du gain : une société qui place le gain financier sur un piédestal doit s’attendre à sécréter beaucoup d’activités criminelles et mafieuses.

Le système américain actuel est donc particulièrement dangereux pour la liberté et l’identité des peuples du monde, bien que ses dirigeants prétendent partout être les défenseurs de la liberté et de la démocratie. C’est un système déshumanisant qui donne raison, une fois n’est pas coutume, à Karl Marx : « La grande bourgeoisie a précipité les frissons de l’extase religieuse, l’esprit chevaleresque et la sentimentalité petite bourgeoise dans les eaux glacées du calcul égoïste ! »

D’où vient donc ce régime qui domine les Etats-Unis sous le nom abusif de « démocratie » ? En réalité, le régime politique américain est oligarchique dans son essence et n’est démocratique que dans la forme. C’est une oligarchie marchande qui règne en maître à présent. Le malheur historique de l’Amérique est de n’avoir jamais eu d’aristocratie ni de monarchie. La monarchie en Europe est d’ailleurs un produit de l’aristocratie : le roi comme l’aristocrate est d’abord, à l’origine, un chef de guerre ! Contrairement à ce que l’on peut croire superficiellement, le guerrier professionnel est généralement animé d’une haute déontologie car il met sa vie en jeu, ce qui ne va pas sans une haute moralité. Certes, on a des exemples de guerriers criminels mais la tradition dominante a toujours mis des barrières pour lutter contre cette dérive toujours possible : que ce soit chez le héros homérique, le samouraï japonais ou le soldat des troupes d’élites en Europe. Au Moyen Age, c’est toute une civilisation de la chevalerie qui est née du monde guerrier. Les pires crimes de guerre du XXe siècle sont venus des politiques, parfois élus démocratiquement comme Hitler, mais pas du corps traditionnel des officiers. Ce sont même des officiers qui ont voulu en Allemagne abattre celui qu’ils considéraient comme un tyran ! (complot de Claus von Stauffenberg).

Le monde marchand n’a pas la même relation vis-à-vis de la mort que le monde des officiers. Il n’a donc pas les mêmes exigences éthiques : ceci fut fort bien montré par le sociologue Werner Sombart dans son livre méconnu : « Händler und Helden » (Des marchands et des héros).

Contrairement aux pays d’Europe, l’Amérique n’a pas eu de noblesse pour la diriger. Les valeurs aristocratiques ne sont pas celles qui imprègnent la société américaine. Les valeurs dominantes sont celles de l’affirmation de soi et de l’utilitarisme. Dans la conception utilitariste ou fonctionnaliste du monde, il n’y a guère de place pour des considérations chevaleresques ou esthétiques. Le comportement de l’aviateur français pendant la Guerre de 1914-1918 qui va battre des ailes au-dessus d’un cimetière allemand où est enterré un des as de l’aviation allemande qu’il a abattu, pour exprimer son respect de l’adversaire vaincu, n’est pas un comportement utilitariste. Ce qui est le plus utile, c’est de criminaliser son adversaire : c’est ce que les Etats-Unis pratiquent à grande échelle depuis qu’ils jouent un rôle sur la scène mondiale.

Les Etats-Unis ne sont pas à la source de grandes pensées philosophiques car celles-ci ne rapportent rien dans l’immédiat. Leur apport dans ce domaine est inférieur à celui des Anglais, des Français ou des Allemands. Il faudrait donc que les pays d’Europe reprennent le flambeau de la pensée afin d’aider les Américains à se réformer face à un meilleur modèle que le leur. Sinon le triomphe de l’idéologie fonctionnaliste américaine ne peut apporter que le malheur et le chaos, comme on le perçoit en Irak mais aussi en Amérique même où les dysfonctionnements du système commencent à montrer leur perversité de masse (crise financière, délabrement de la Nouvelle-Orléans après le cyclone, haut degré de criminalité, etc.).

Mais on ne peut se réformer si l’on est persuadé d’incarner la bonté et la justice. C’est pourquoi il importe de démasquer le pharisaïsme de l’idéologie américaine. L’Amérique n’a jamais été un modèle dès ses débuts esclavagistes et de destruction des Indiens. L’Amérique n’est apparue un modèle que parce qu’elle a gagné trois guerres : deux guerres mondiales et la guerre froide contre les Soviétiques. Face aux nazis et aux Soviétiques, l’Amérique fut perçue comme un modèle victorieux et humaniste. Mais c’était une illusion produite par ses faire-valoir de l’Est. Sa réussite économique a longtemps masqué son inhumanité.

Mais l’heure de la vérité approche.

Il n’est pas possible de bâtir une civilisation qui élève l’homme sur des bases purement utilitaristes et fonctionnalistes. L’utilitarisme débouche sur l’autodestruction. Il est donc essentiel pour nous comme pour les Américains de faire la critique de cet utilitarisme et d’abattre la propagande pharisienne qui en masque la nature réelle. L’homme n’est pas qu’un consommateur et un producteur de masse. Il a une dimension sacrée qui ne peut être évacuée. Il faut réévaluer les fonctions militaires et religieuses pour équilibrer la domination des fonctions économiques. Car ces fonctions, en relation avec la nature mortelle de l’homme, portent en elles un idéalisme indispensable pour que la vie soit supportable et pour que l’homme redécouvre sa dignité !

Par Yvan BLOT

Source : Les-Identitaires.Com

décembre 21, 2008

Immigration : Métissisme, UMPS et pente totalitaire

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Théorie et pratique du collectivisme oligarchique par Emmanuel Goldstein (in 1984, G. Orwell)

« On exige du citoyen, non seulement qu’il ait des opinions convenables, mais aussi des instincts convenables. S’il est naturellement orthodoxe, il saura, en toutes circonstances, sans réfléchir, quelle croyance est vraie, quelle émotion est désirable. (…)

La première et la plus simple phase de la discipline qui peut être enseignée, même à de très jeunes enfants, s’appelle en novlangue “stopcrime“. Le “stopcrime“, c’est la faculté de s’arrêter net, comme par instinct, au seuil d’une pensée dangereuse.

Il inclut le pouvoir de ne pas saisir les analogies, de ne pas percevoir les erreurs de logique, de ne pas comprendre les arguments les plus simples, s’ils sont contre l’Angsoc [doctrine au pouvoir].

Il comprend aussi le pouvoir d’éprouver de l’ennui ou du dégoût pour toute suite d’idée capable de mener dans une direction hérétique. Stopcrime en résumé signifie stupidité protectrice

Définition du Totalitarisme, par Raymond ARON, in Démocratie et Totalitarisme, Folio Essais, Gallimard, 1965.

Il me semble que les cinq éléments principaux du totalitarisme sont les sont les suivants :

1. Le phénomène totalitaire intervient dans un régime qui accorde à un parti le monopole de l’activité politique.

2. Le parti monopolistique est animé ou armé d’une idéologie à laquelle il confère une autorité absolue et qui, par suite, devient la vérité officielle de l’État.

3. Pour répandre cette vérité officielle, l’État se réserve à son tour un double monopole, le monopole des moyens de force et celui des moyens de persuasion. L’ensemble des moyens de communication, radio, télévision, presse, est dirigé, commandé par l’État et ceux qui le représentent.

4. La plupart des activités économiques et professionnelles sont soumises à l’État et deviennent, d’une certaine façon, partie de l’État lui-même. Comme l’État est inséparable de son idéologie, la plupart des activités économiques et professionnelles sont colorées par la vérité officielle.

5. Tout étant désormais activité d’État et toute activité étant soumise à l’idéologie, une faute commise dans une activité économique ou professionnelle est simultanément une faute idéologique. D’où, au point d’arrivée, une politisation, une transfiguration idéologique de toutes les fautes possibles des individus et, en conclusion, une terreur à la fois policière et idéologique. (…) Le phénomène est parfait lorsque tous ces éléments sont réunis et pleinement accomplis.” (source)

décembre 13, 2008

La liberté de l’enseignement supérieur n’est plus qu’un souvenir

Filed under: économie,culture,identité,politique,religion,société — soscontrerevolution @ 2:21

Au moment où les universités publiques gagnent leur autonomie, l’enseignement supérieur privé est privé de liberté. Il avait gardé jusqu’à présent une certaine indépendance tout en permettant à ses élèves de bénéficier des fameux « diplômes nationaux ». Le voilà maintenant contraint de passer des conventions, de préférences avec l’université la plus proche. La seule liberté qui lui reste est donc de se soumettre au contrôle d’un système dont le contenu et les performances ont justement suscité sa création. Et ce n’est pas tout. Pour bénéficier, si l’on peut dire, de cette concession, il va lui falloir payer un droit d’inscription par étudiant !

MJ (salon beige)

décembre 11, 2008

Avant-première – Minute n°2388 du Mercredi 10 décembre 2008 :

Filed under: immigration,politique,presse — soscontrerevolution @ 8:33

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Affaire d’Outreau (2)
Le procureur Bot a-t-il perdu une occasion de se taire ?
Le 29 novembre, trois ans moins un jour après les « regrets » exprimés par Yves Bot, alors procureur général de Paris, aux accusés d’Outreau qui n’étaient pas encore acquittés, Chérif Delay, fils de Myriam Badaoui, a déposé plainte. Il estime que les mots du procureur, amplement repris et applaudis, contrevenaient à l’article 434-16 du Code pénal. Il n’est pas le seul.

Ainsi que nous le laissions entendre la semaine dernière, il restait bien un élément, une faille juridique, qui pouvait permettre de relancer l’affaire d’Outreau. Ou du moins, sans qu’il soit possible de dire pour le moment si le fond du dossier peut être concerné, d’établir ce qui ne l’a jamais été, car la question n’a jamais été posée : le verdict de la cour d’assises de Paris, qui acquitta « au bénéfice du doute », dans une sorte de délivrance collective, les six accusés de l’affaire d’Outreau qui avaient fait appel de leur condamnation devant la cour d’assises de Saint-Omer, Franck et Sandrine Lavier, Thierry Dausque, Daniel Legrand, Dominique Wiel et Alain Marécaux, fut-il rendu avec la sérénité nécessaire au bon déroulement de la justice ?

Les avocats n’ont même pas eu à plaider

La plainte qui vient d’être déposée était envisagée depuis longtemps par les meilleurs connaisseurs du dossier. Au printemps dernier, l’un d’eux, qui a beaucoup travaillé avec les parties civiles, nous avait confié : « On a tout épluché. C’est la meilleure faille. Elle n’a pas pu être utilisée sur le moment, car la pression médiatique était trop forte. Trois ans après, c’est différent. Les esprits sont apaisés. L’argument de droit peut être entendu, car dans n’importe quelle autre circonstance, le procès aurait été aussitôt suspendu. »

Ce qui est en cause, c’est ni plus ni moins que l’intervention, le 30 novembre 2005, du procureur général près la cour d’appel de Paris, Yves Bot, supérieur hiérarchique du procureur de la République de Paris, l’un des magistrats les plus puissants de France. L’audience a été suspendue la veille par la présidente, Odile Mondineu-Hederer. Elle reprendra le lendemain matin. Yves Bot fait passer un message à la presse. Il a une déclaration à faire. Importante. Il la livrera… dans la salle d’audience !

Ce 30 novembre 2005 donc, Yves Bot se rend à l’audience. Les jurés, évidemment, ne se sont pas retirés pour délibérer. Le réquisitoire vient d’être prononcé, en forme de plaidoirie, mais cela relève de la liberté de l’avocat général, Yves Jannier : « Pour élucider une affaire criminelle […], on doit se forger sa conviction par l’analyse des éléments que l’on recueille, et pas l’inverse. Il faut douter. Il n’est jamais trop tard pour rendre la justice […], pour restaurer l’image d’une justice sereine, rigoureuse, respectueuse des principes fondamentaux de notre droit. Rendez [aux accusés] leur statut officiel d’innocents, mais aussi leur honneur, pour que, jamais, ils n’aient à baisser les yeux. »

C’est là qu’Yves Bot entre en scène. De quel droit ? On ne l’a jamais su. Sur ordre de qui ? De sa conscience ? Elle n’est pas supérieure au droit. Par une conférence de presse en forme de déclaration solennelle, sans avoir demandé la moindre autorisation à la présidente, et devant les jurés, Yves Bot vient, dit-il, « témoigner ». Comme si n’importe qui, fût-il le plus haut des magistrats, pouvait décider de venir apporter un « témoignage » comme et quand bon lui semble, témoignage qui n’est d’ailleurs… qu’un avis personnel. Mais asséné avec tout le poids de son autorité.
Voici l’essentiel de ses propos : « Je suis venu ici pour témoigner que cette catastrophe [d’Outreau] n’est pas l’image de la justice de tous les jours, celle pour laquelle partout en France des magistrats se dévouent […]. Ce qui est engagé dans cette enceinte, c’est une démarche de réparation […]. Le parquet n’a pas requis l’acquittement comme on jette l’éponge, mais en continuant son combat contre les fausses apparences, les fausses réalités, les mensonges […].

« L’affaire d’Outreau, c’est un dysfonctionnement de l’institution judiciaire. Il n’est pas possible de poser en a priori que tout cela serait la faute d’une, deux ou trois personnes. Ce serait presque rassurant, s’il n’y avait qu’une ou deux personnes à écarter. Pour nous, les magistrats, demain, tout commence. C’est au scanner, à l’IRM, qu’il va falloir passer tout ce dossier. Ce travail de retour sur nous-mêmes, sans complaisance, sans crainte, avec objectivité et sérénité, est indispensable.

« Parce que l’image que ce dysfonctionnement a donnée est de nature à inquiéter tous nos concitoyens sur la façon dont la justice fonctionne, nous devons les rassurer. Les rassurer sur la capacité de cette institution à jeter un regard critique sur elle-même. Outreau a fait naître le doute sur la justice. Il va falloir le transformer en une confiance. »

Puis Yves Bot se tourne vers les accusés et ajoute : « Je voudrais vous dire nos regrets, nos regrets à votre égard. »
Après l’appel de Jannier, et les regrets de Bot, l’affaire est pliée. Les avocats le savent. D’un même mouvement, les avocats des accusés, dont c’est le tour de prendre la parole, pour obtenir l’acquittement de leurs clients, renonceront à plaider.

La présidente a dû « réconforter » les jurés !

Le lendemain, les douze jurés – six hommes et six femmes –, assistés de la présidente et de ses deux assesseurs, vont quand même se retirer. Pour délibérer, c’est-à-dire réfléchir, ensemble, à la décision à prendre. Il y a là un électricien, un jardinier de la Ville de Paris, un cuisinier, un ingénieur, une gestionnaire de clientèle, une attachée d’administration, une aide-soignante, etc. Tous mis KO, la veille, par l’intervention de Bot, dont ils ont de plus pu suivre le retentissement aux journaux télévisés du soir, et les commentaires des hommes politiques et des journalistes selon lesquels l’acquittement général ne fait désormais plus aucun doute. La décision leur appartient-elle encore ? Juridiquement, oui. Moralement, non.

Dans quel état d’esprit sont-ils lorsqu’ils reviennent le lendemain matin dans la salle d’audience de la cour d’assises de Paris ? Aucun d’entre eux ne s’est exprimé, puisque la loi le leur interdit en vertu du secret des délibérés. Heureusement, il va y avoir…
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Chrétienté ou bourgeoisie chez Bernanos

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Le type idéal du combattant, selon Georges Bernanos, est le chevalier médiéval, qui met le mieux en avant les qualités d’honneur et de bravoure. Mais c’est aussi par opposition a ce type que se situe le combattant de l’époque bourgeoise. L’un était un soldat, dont la conduite était dictée par le serment, la foi a la parole donnée, l’autre n’est plus que militaire, qui a pour seule mission d’obéir. II prépare peu à peu, par cette voie, son remplacement par un simple employé qui n’aura plus à se battre consciemment.

Le chevalier s’engageait personnellement au service d’une cause qu’il avait choisie et qu’il acceptait de défendre. Le combattant de la société bourgeoise, le militaire, n’est plus lié par le serment. Il a mission pour se battre suivant I’ordre qui lui a été donné: « Faut pas chercher à comprendre ». Ainsi dirige, « II s’évade dans l’ obéissance ou plutôt le conformisme ».

Les bourgeois, dans leur médiocrité, vont fonder leur attitude sur un refus: refus de l’engagement, refus du risque. Ils ne veulent jouer qu’à coup sûr, avec la certitude d’un gain appréciable. Cependant, « la vie d’un homme libre est un échange perpétuel, une sorte de partie magnifique, un risque ». Mais ceci implique que chacun accepte de jouer ce jeu, consente à s’engager, possibilité que le bourgeois écarte systématiquement.

Ce médiocre, ce bourgeois, par ses refus, ses abandons, est progressivement conduit a une véritable mort de son âme. Incapable même d’être un homme, il disparaît et s’efface.

Lorsqu’il se rend compte qu’il n’a plus la foi, il s’écrie: « Me voila libre! », saluant ainsi Ie rejet de toute contrainte, de tout engagement. Un moment plus tard, « Libre de quoi? », lui demande ironiquement une voix « presqu’insaisissable au fond de la conscience ». « Le passé qu’il avait ruine ( … ) le laissait en présence d’un avenir non moins creux, non moins vide ».

Tous ces bourgeois médiocres «ne sont que des cadavres ». Cette mort de «l’âme» n’est apparemment concevable que si l’on rejette les préceptes de la religion catholique. Comment Bernanos peut-il affirmer que le bourgeois n’a pas su garder en lui Ie sens de la vie, alors que précisément, le bourgeois qu’ll décrit le plus longuement, et qu’il semble honnir au plus haut degré se prétendent tous catholiques pratiquants?

Simplement parce que le bourgeois a adopte une conception déformée de la religion catholique, a ruine l’idée de chrétienté liée étroitement a l’honneur.

à suivre

Source : Europae Gentes

décembre 1, 2008

Alain Souchon s’attaque au mythe Che Guevara

Filed under: culture,politique,société — soscontrerevolution @ 8:12

Image Hosted by ImageShack.us « Ecoutez d’où ma peine vient », le nouvel album d’Alain Souchon sort aujourd’hui. Dans une interview accordée ce jour au journal Le Parisien, le chanteur confie avoir consacré une chanson à Ernesto Guevara. Dit le « Che », ce révolutionnaire marxiste d’origine argentine est devenu à partir des années 1970 l’idole du gauchisme. Mais aussi de certains jeunes, fascinés par la célèbre photo du révolutionnaire réalisée par Alberto Korda.

Mais Alain Souchon ne semble pas communier au mythe tiers-mondiste : « Quand on fouine un peu, on se rend compte qu’il a eu du plaisir à zigouiller des mecs. Alors je n’aime pas que l’on en fasse une idole, un symbole de liberté », a déclaré l’auteur de « C’est comme vous voulez » au sujet d’Ernesto Guevara, abattu en octobre 1967 par les forces armées boliviennes après une piteuse tentative de guérilla dans la jungle bolivienne, lâché par la paysannerie locale.

Les faits confirment l’analyse du chanteur. Ancien compagnon du « Che » en Bolivie, Régis Debray, déclarait à son sujet : « La haine efficace qui fait de l’homme une efficace, violente, sélective et froide machine à tuer ». A la tête d’un tribunal révolutionnaire cubain, Ernesto Guevara a en effet ordonné la mise à mort de nombreux innocents. Aux anges, Fidel Castro louait en lui « sa qualité d’agressivité excessive ». En décembre 1964, devant l’Assemblée générale des Nations-Unies, Che Guevara montrait de nouveau le visage d’un marxisme assassin en s’exclamant : « Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons à fusiller tant que cela sera nécessaire. Notre lutte est une lutte à mort »… Pour une idéologie faisant la bagatelle d’une centaine de millions de morts… Le « Che », un grand humaniste de gauche ?

source : Novopress

Emile Bomba en France

Filed under: identité,immigration,politique,société — soscontrerevolution @ 7:51

Vendredi soir s’est tenue à la Maison flamande une conférence d’Emile Bomba, Président de l’ALCEC. Devant un public jeune et parfois interloqué, notre intervenant, brillant soit dit en passant, avec sa simplicité et son aisance toute africaine nous a expliqué son combat après la projection d’une vidéo de présentation de son association.

Image Hosted by ImageShack.usExpliquant la tragédie que représente pour les Camerounais la véritable saignée de l’émigration clandestine, par l’exemple des médecins africains, Emile Bomba nous fait partager sa détresse et son désarroi. Au Cameroun, on recense 3800 médecins camerounais au Cameroun pour plus de 5000 médecins camerounais en Europe. Cet état de fait a plusieurs impacts au Cameroun. Chaque année, plusieurs milliers de femmes meurent car ne sont pas prises en charge par un médecin lors de leur grossesse. Ces médecins, formés au Cameroun donc financés par le gouvernement camerounais durant toute leur scolarité, émigrent vers l’Europe espérant un salaire plus important plutôt que de venir en aide à la population camerounaise. Véritable fléau…

Pourquoi veulent-ils tous émigrer vers l’Europe ? Emile Bomba pointe alors les média et les associations soi-disant “humanistes”, gauchisantes pour la plupart. Les média, par leur représentation faussée de l’Europe, donnent une image idyllique aux peuples africains. Pas un seul reportage sur les “Français de souche” mourant chaque année de froid dans nos rues, pas un seul reportage sur les banques alimentaires donnant à manger à des familles françaises toujours plus nombreuses n’arrivant pas à boucler leurs fins de mois, pas un seul reportage sur le chômage endémique en France, et bien sûr pas un seul reportage sur les conditions parfois très dures dans lesquelles vivent les immigrés clandestins.
Les associations de gauche et d’extrême gauche ont également été pointées du doigt par Emile Bomba. Il nous explique qu’une seule régularisation accordée en France, c’est 200 Africains qui se lancent dans la folle volonté de vouloir se rendre en Europe, au risque de leur vie. Le combat pour la régularisation mené par ces associations est un appel à plus d’immigration d’une part et “oblige” d’autre part les régularisés à vivre dans des conditions précaires à servir des patrons sans scrupules, toujours à l’affût d’une main d’œuvre bon marché et malléable.

Quelles sont alors les solutions prônées par Emile Bomba ? Il faut tout d’abord s’attaquer aux réseaux africains en Europe qui organisent cette émigration. Ensuite, convaincre les immigrés qu’il faut revenir dans leur pays. Emile Bomba nous affirme que les expulsions ne servent à rien. La plupart du temps ces immigrés reviennent en Europe dans la foulée de leur retour. Il faut donc convaincre ces immigrés du bien-fondé d’un retour sur leur terre d’origine. C’est une des missions de l’ALCEC. Mais cette mission ne pourra être qu’efficace que lorsque les gouvernements européens décideront de soutenir de telles initiatives. Et pour finir, l’Europe doit aider l’Afrique à trouver une indépendance politique totale. Emile Bomba ne veut pas d’un assistanat post-colonial mais bien les moyens de retrouver une autonomie entière. Les élites africaines doivent être formées par les universités africaines par des Africains. En effet, par cette émigration africaine en Europe, la plupart des intellectuels africains sont formés par des Européens à des schémas et des solutions européens et ne peuvent donc répondre aux problèmes spécifiques africains. L’Afrique doit trouver son propre chemin non pas contre l’Europe mais à côté de l’Europe.

Loin des discours officiels, Emile Bomba se déclara, à la fin de la conférence, identitaire. “On ne sait où aller que lorsqu’on sait d’où l’on vient”. Il veut pouvoir faire vivre son identité par son peuple. Il veut pouvoir être fier de son identité camerounaise. Il veut pouvoir aider l’Afrique à devenir indépendante et puissante. Unis par la même vision identitaire du monde, Emile Bomba termina sa conférence sous des applaudissements nourris.

Le lendemain paru un article sur un blog de la mouvance immigrationniste de notre chère région. Après un descriptif assez objectif sur le déroulement de la conférence, l’auteur présent physiquement à la conférence, écrit à Emile Bomba, pour ne pas dire lui fait la leçon comme tout petit moralisateur qui se respecte. “Je crois qu’Emile Boumba est tombé sur les plus mauvais interlocuteurs qu’il aurait pu trouver en Europe…”. Comme si Emile Bomba ne savait pas à qui il parlait, comme si Emile Bomba ne connaissait pas nos idées, comme si Emile Bomba n’avait pas toutes les cartes en main pour connaitre la mouvance identitaire… Vieux réflexe de moralisateur : “tu ne sais pas, tu es ignorant. Moi je sais, j’ai LA vérité”.

Comme le remarque ce “journaliste”, l’assistance est assez jeune et loin des caricatures prônées par la gauche et l’extrême gauche. Pas de crânes rasés, pas de provocateurs, mais des jeunes « normaux ». Cela doit le décontenancer. Il est obligé de le reconnaitre tout en ne pouvant s’empêcher d’être un brin parano : “Dès l’entrée, je suis accueilli comme il se doit, par des sourires et poignées de main. On ne me regarde pas de travers, mais on sait bien que je ne suis ni habitué, ni même vraiment à mon aise”. Il est clair que cet accueil n’a rien à voir avec celui réservé à deux de nos amis ayant voulu se rendre au salon du livre libertaire organisé par la CNT à Lille qui ont dû partir sous la menace d’une dizaine de nervis encagoulés et armés jusqu’aux dents…

Après avoir scruté son environnement, ce jeune s’installe au dernier rang et prend des notes, l’œil inquiet. Mais cela ne l’empêche pas derrière son ordinateur d’ironiser : “Avant de projeter le film de l’ALCEC, ils précisent combien il a été difficile d’obtenir un visa pour lui permettre de venir… Paradoxal, non ?”. En quoi est-ce paradoxal ? Ah mais oui bien sûr ! Les Identitaires affirment qu’il y a de plus en plus d’immigrés en Europe mais il est difficile pour un Camerounais d’obtenir un visa. Mais ce que ne dit pas notre jeune rebelle c’est que ce visa a été dur à obtenir car les autorités françaises et belges ont tout fait pour le dissuader de parler avec les “affreux” à savoir avec les Identitaires. Paradoxal non ? Mais c’est décidé, Eunous, journaliste pour Indymédia Lille, veut partir au Cameroun apporter la bonne parole. Emile Bomba le dirige vers les Identitaires qui comptent se rendre sur place. Mais s’en est trop pour lui : “Je suis un peu embarrassé, parce qu’il est hors de question que je me rende au Cameroun avec les identitaires !”. Ah la tolérance de la gauche, un vaste programme !

Dans la seconde partie de son article, ce jeune mal rasé se prend pour superman, pour super antifasciste plutôt. Tous les poncifs véhiculés par les média sont présents : identitaires = GUD = Vlaams Belang = Lega Nord = Mussolini = Fascisme = racisme ! Ca y’est, la démonstration est faite ! Ouf !

Ce qu’il n’arrive pas à comprendre, malgré la réalité qu’il a pu constater sur place, c’est que nous sommes une nouvelle génération de militant. Comme le dit si bien Emile Bomba : “nous sommes tous nés après la colonisation, nous sommes tous nés après la seconde guerre mondiale. Qu’on arrête de nous tenir responsables des politiques menées il y a plus de 50 ans !”.

Nous sommes une nouvelle génération militante qui ne veut plus s’en tenir au rôle que lui a dévolu le système à savoir être les petits blancs racistes et haineux. Nous avons voulu comprendre le fléau migratoire. Nous savons que la faute n’est pas à l’immigré en tant que tel mais aux politiques menées depuis 40 ans. Quand la France était en plein-emploi et que les ouvriers et salariés pouvaient revendiquer leurs droits légitimes, le grand patronat, aidé par le système politique a organisé la venue massive d’immigrés pour pouvoir jouir d’une main d’œuvre moins chère et ainsi pouvoir exercer une pression économique sur les travailleurs français et étouffer toute revendication sociale.

C’est ce que ne veut pas comprendre la gauche, l’extrême gauche et la droite institutionnelle. C’est à cause d’eux qu’une partie de la population française est exaspérée d’une immigration toujours plus nombreuse qui ne peut s’intégrer et reproduit ses codes culturels et sociaux, ce qui est somme toute normal. Combien de jeunes d’origine immigrée se sentent perdus ne savant pas qui ils sont réellement ? Ne voulant pas prendre en compte cette réalité, vous attisez un racisme qui n’est qu’une réaction d’auto-défense d’une population de souche toujours plus précarisée et laissée pour compte. Abandonnée de tous, vivant un quotidien fait de violence et de haine, cette population de souche ne supporte plus cette immigration. C’est un réflexe “identitaire”.

Nous prenons en compte cette réalité et essayons d’y répondre. Nous expliquons à longueur d’articles que cette immigration n’est pas le fait des immigrés eux-mêmes mais la conséquence d’une volonté politique et économique.

Nous défendons nos identités (régionale, nationale et européenne) et ne voulons pas qu’elles disparaissent dans une société consumériste et multiculturelle c’est-à-dire multiraciste. Et nous voulons que les autres peuples puissent garder leur propre identité, bien sûr. Nous ne pouvons échanger avec d’autres peuples, avec d’autres cultures, que si notre identité et que si la leur sont affirmées.

Quand le métissage sera généralisé, que les identités auront disparu dans un magma consumériste mondial, l’échange ne sera plus possible car la différence n’existera plus.

Alors non, nous n’avons pas pacifié notre discours comme le pense notre journaliste en herbe, nous avons notre propre discours.

Non, nous ne sommes pas racistes, non nous ne sommes pas xénophobes, nous nous ne sommes pas pour l’apartheid.

Nous sommes véritablement pour la liberté de chaque peuple à vivre son identité, à en être fier, sans arrière pensées.

Source : Novopress


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